Dans la Lune
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par Aurélien Frances

« Je fuis les Hommes »

François regarde le ciel depuis tout petit. Son grand-père, passionné d’astronomie, lui bricole une lunette avec une lentille et un tube en carton. Il lui transmet alors sa passion pour l’infiniment grand et l’infiniment petit. Elle ne lui quittera plus.

A l’adolescence, François souhaite investir dans du bon matériel pour pouvoir mieux explorer et approcher les astres. Il se tourne alors vers la famille qui lui prête de l’argent. Il mettra de nombreuses années à rembourser ses proches avec l’argent des noëls et des anniversaires.
Et ça valait le coup.
Il a passé des nuits entières à la belle étoile à regarder le voie lactée pour affûter ses connaissances astronomiques.

50 ans plus tard, ses yeux continuent de briller..

Dans la Lune
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par Aurélien Frances

« J’ai toujours les yeux levés vers ce ciel »

Depuis tout petit, l’Univers et la notion d’infini ne cessent de questionner François. Si l’Univers est une sphère, il doit bien faire partie d’un autre ensemble, encore plus vaste ?
L’astronome amateur n’a toujours pas la réponse mais continue de la chercher.

A l’aide de son télescope, François observe les météorites, l’atmosphère de Jupiter et les cratères de Mars et de la Lune.
Aujourd’hui son regard se pose sur les éruptions du Soleil.

Plongée sur l’épave de l’Aboukir Bay 2/2

par Aurélien Frances

« C’est une plongée d’ambiance sur un récif artificiel »

Episode immergé

Une vingtaine de plongeurs suit une chaîne puis un fil d’Ariane pour rejoindre l’épave de l’Aboukir Bay; un ancien cap-hornier de 65 mètres de long qui gît en pleine mer, à 35 mètres de profondeur.

Après avoir reçu les instructions du moniteur, les palanquées* s’enfoncent doucement dans l’eau turbide pour découvrir ce bateau à voile qui a sombré en 1893 suite à une grosse tempête.

L’Aboukir Bay fait partie du patrimoine immergé de la Baie de Morlaix. Un véritable monument culturel et historique.

Cordonnées GPS du navire : 48° 34′ 792 » N  / 03° 53′ 030 » O

*Palanquée: groupe de plongeurs sous-marins.

Plongée sur l’épave de l’Aboukir Bay 1/2
(reportage)

par Aurélien Frances

« L’Aboukir a rencontré la tempête du siècle »

Episode Emergé.

L’Aboukir-bay était un cap-hornier, 3 mats-barque de 65m de long, battant pavillon écossais.

Construit à Greenock en 1883, il a coulé par échouage 10 ans plus tard, le 25 novembre 1893, dans la baie de Morlaix. Il rentrait du Chili avec une cargaison de nitrate.
Suite à une grosse tempête, le capitaine du navire décida de se mettre à l’abri dans le port de Roscoff, mais il rata sa manœuvre, échoua et coula. Il n’y eu aucun survivant.

129 ans plus tard, l’épave située sur du sable, au milieu de rien, fascine de nombreux plongeurs.
Une vingtaine de curieux vont découvrir aujourd’hui l’Aboukir Bay en compagnie de Mathieu, plongeur professionnel et instructeur. Une telle exploration à 30 mètres de profondeur demande de la rigueur et une bonne préparation.

Cordonnées GPS du navire : 48° 34′ 792 » N  / 03° 53′ 030 » O

A ciel ouvert

par Aurélien Frances

« La philosophie de l’hydravion est d’évoluer dans des endroits où il n’y aucune infrastructure »

Bertrand pilote son hydravion depuis une dizaine d’années.
Il survole les sommets, les forêts, les plaines, les rivières et la mer pour chercher l’absence, le calme, le suspendu.

Hiver comme été, grâce à son biplace exigu, il peut se faufiler et s’arrêter presque partout, dans des lieux extrêmement isolés. Et c’est bien tout le paradoxe des femmes et des hommes qui côtoient les grands espaces naturels: il faut parfois passer par le confinement d’un cockpit, d’un bateau ou d’un van pour vivre l’immensité. Et sans pouvoir se passer d’un moteur.

Nous le retrouvons dans les Alpes.